H7 x Yurplan : Fédérer une communauté autour de son événement
Revenons sur la deuxième édition de zero to one, l’événement start-up à Lyon ! Julien Marbouty revient sur son rôle à H7, sur l’organisation de l’événement zero to one et sur le partenariat avec Yurplan.
H7 c’est quoi ?
Je suis Julien Marbouty je suis directeur de la structure et j’ai rejoint le projet il y a maintenant un peu plus de 4 ans, en avril 2019 quand on a ouvert H7.
H7 en quelques mots c’est le lieu totem du numérique de la métropole de Lyon et on en est aussi l’accélérateur responsable de start-up. Pour donner quelques chiffres depuis avril 2019 on a accompagné plus de 200 startups qui sont toutes dans une phase de croissance. Ce qu’on leur propose c’est :
- Un lieu d’hébergement où elles peuvent accueillir leurs équipes et grandir,
- L’accès à une communauté : on va retrouver un ensemble de parties prenantes qui peuvent leur apporter de la valeur. Donc ça peut être des grands groupes, des structures comme Yurplan, des outils, des institutions comme la métropole de Lyon ou encore BPI France… On essaie de fédérer des gens qui peuvent aider les start-ups pour les accompagner au maximum.
- Des programmes d’accompagnement : c’est un certain nombre de contenus hebdomadaires qui vont répondre à leurs problématiques. Une personne qui sera start-up manager va prendre du temps pour comprendre les besoins, pour ensuite proposer un certain nombre de rendez-vous, d’atelier collectif, de permanence ou juste de mise en relation avec les gens de notre communauté.
Sur quelle base vous faites le choix des partenaires avec lesquels vous travaillez ?
C’est vrai qu’à H7 on est convaincus par la force du collectif. D’ailleurs ce n’est pas pour rien qu’on s’est associé à France digitale qui est la première association en France et en Europe sur les startups et les fonds d’investissement et leur devise c’est “Jouons collectif”.
Pourquoi on est convaincu par la force du collectif ? On se dit que les gens qui sont dans la phase d’accélération, leur rôle c’est aller de plus en plus vite et donc de tisser des liens avec des gens qui vont leur permettre d’accélérer.
On essaye de faire en sorte les gens se rencontrent et que la mise en relation soit de plus en plus rapide par rapport aux besoins qu’on va rencontrer sur le chemin. Au cœur de notre communauté il y a les startups : à la fois les équipes dirigeantes mais aussi les collaborateurs et les collaboratrices. On essaie de répondre à leurs besoins métier et donc on sélectionne des partenaires qui sont souvent des grands groupes qui ont un enjeu de collaborer avec des startups. Il y a également des experts : experts financiers, juridique ou encore des professionnels qui permettent d’aller à l’international comme des chambres de commerce par exemple.
Comment a évolué l’événement zero to one ?
Sur les trois premières années de H7 on s’est concentré sur l’accompagnement des entreprises qui étaient présentes dans le lieu et on leur a proposé un programme d’accélération. Pendant le covid on a eu accès à plus d’intervenantes qui étaient à distance et de cette manière notre réseau est passé de régional à national.
Pour nos trois ans on a voulu créer un événement d’ampleur national en allant chercher les gens qui nous ont aidés sur les premières années et en les faisant témoigner sur : Qu’est-ce que veut dire pour eux passer de 0 à 1. Cette thématique là elle nous plaisait bien parce que au quotidien on accompagne les entrepreneurs qui partent d’une feuille blanche et qui créent des choses. Nous même, on avait l’impression aussi d’avoir passé un cap. Zero to one c’est un peu le paroxysme de notre activité parce qu’on fédère notre communauté. C’est comme ça qu’on a pensé une journée de conférences dans notre lieu.
Pour nous il y a aussi des avantages : ça permet d’attirer de nouvelles start-up, de continuer à apporter du contenu avec nos intervenants, fédérer nos partenaires, en trouver des nouveaux et réexploiter ce contenu aussi pendant l’année.
Première édition on a fait 1 200 billets édités on a fait un peu plus de 900 billets scannés. Cette année on a fait 1 400 billets édités on a fait un peu plus de 1 000 billets scannés. C’est mieux et on est très contents.
Quelle stratégie pour assurer le remplissage de cet événement ?
C’est assez drôle parce qu’on a eu exactement la même typologie de personnes d’une édition sur l’autre :
- – On a 50% de startupers : c’est le cœur de notre communauté donc parfaitement normal.
- – On a 25% ensuite de corporate qui colle aussi à notre audience puisque ce sont des grands groupes.
- – Les derniers 25% c’est une population qui me tient particulièrement à cœur : c’est les étudiants et les écoles. C’est essentiel pour nous parce qu’un des plus gros problèmes rencontrés par les startups qu’on accompagne c’est le recrutement et on veut y répondre en créant des vocations.
Au niveau du remplissage on avait une stratégie qui se basait sur deux niveaux. Une première partie d’organique : on va mobiliser notre propre communauté de start up. Pour ça on a fait beaucoup d’affichages, on a parlé de l’événement sur nos réseaux sociaux et pas mal de mailing. Ça nous permet déjà de ramener du monde. On a utilisé la base de données de l’année précédente pour faire revenir les participants et on avait un excellent taux d’ouverture.
En deuxième partie on a également une grosse partie de relais : On s’appuie beaucoup sur nos partenaires et les speakers. Chacun amène sa propre communauté. On a réussi a établir une très bonne relation avec eux puisque 90% des partenaires de l’édition précédente se sont engagés sur cette édition.
On a voulu complètement inclure nos partenaires, nos speakers qui nous le rendent bien mais aussi nos participants. Quand tu viens dans un festival tu ne viens pas uniquement pour consommer. Derrière, c’est une expérience collective, tu as une foule qui vit un moment en même temps et c’est assez magique.
Quelle évolution pour zero to one ?
Pour le futur de l’événement on a deux pistes :
- – Proposer de la nouveauté sur la 3ème édition avec plus de contenu internationaux. On veut également s’améliorer encore sur la parité au niveau des intervenantes et intervenants.
- – Nous diversifier et proposer une édition d’hiver de zero to one dans une autre ville.
Quelle est la place de l’identité visuelle pour un événement comme zero to one ?
L’événement a une identité extrêmement forte. Tout est étudié pour que ce soit cohérent. On ne prendra jamais le risque de laisser une partie de l’expérience dégradée. Quand quelqu’un arrive sur notre site internet qui est très travaillé, si la billetterie ne suit pas notre identité, ça nous gêne. On risque de perdre un peu la confiance qu’on a créée.
C’était important aussi qu’on puisse personnaliser le billet comme on l’entendait pour respecter la charte et pour mettre en avant tous les partenaires avec lesquels on avait signé quelque chose.
On pense vraiment que des gens viennent d’abord pour un logo pour une histoire et on est convaincu par la force du storytelling. L’identité ça marque les gens et ça te permet aussi d’arriver à l’événement avec un niveau d’attente et d’excitation qui est super fort.
Comment s’est passée la prise en main de l’outil ?
Pour nous il y avait différents points important dans le choix de la billetterie : l’expérience utilisateur, le suivi, la personnalisation et l’aspect financier.
La prise en main de l’outil était excellente parce qu’on a eu un accompagnement de A à Z. On s’est rencontré avec Nicolas, on a pu tester si la configuration correspondait à nos attentes avant même de s’engager. Nicolas nous a suivis tout le long et il était là aussi le jour J. J’ai apprécié avoir toujours un interlocuteur unique qui a compris dès le début ce qu’on voulait faire et qui était sensible à nos exigences.
Il y avait une vraie réactivité et agilité sur des questions qu’on se posait au niveau de l’organisation. Comment ça marche les billets ? Est-ce qu’il faut que tout le monde les imprime ? Si jamais le participant n’a pas imprimé qu’est-ce qu’on fait ? Pour nous la présence de Yurplan c’était des bras et des cerveaux en plus aussi et ça c’est extrêmement appréciable.
L’environnement autour du logiciel est aussi simple d’utilisation et ça c’est important. Je pense aux imprimantes, aux douchettes, aux tablettes. C’est génial de penser aussi à l’expérience au global.
On est une équipe de 13 personnes et donc pour 70 boîtes on peut pas se multiplier. Par contre on a plein de connexions de gens qui vont pouvoir aider. Pour nous, c’était aussi important le soutien et l’expertise que vous alliez pouvoir nous apporter que certaines fonctionnalités dans l’outil.
Quelle est la fonctionnalité que vous avez préférée chez Yurplan ?
La fonctionnalité que j’ai utilisée tous les jours elle est sûrement très basique mais pour moi elle est essentielle : c’était aller voir combien de billets étaient émis. J’actualisais et je regardais surtout la répartition. Je pouvais savoir si les partenaires prenaient leurs billets, lesquels, si les écoles partageaient bien aux étudiants, le nombre de early-birds réservés et derrière on déclinait les actions correctives.
Un conseil à donner aux entreprises comme H7 qui se lanceraient dans un projet d’événement ?
Notre métier c’est d’accompagner des boîtes au quotidien. Zero to one c’est un jour dans l’année après on fait on fait pleins d’autres choses. Du coup, quand il y a d’un coéquipier en plus dans l’équipe sur ce genre de projet, je pense qu’il faut bosser avec des acteurs comme vous pour toute l’expertise et la proximité.
Je savais que Nicolas arriverait aussi à nous cadrer et à faire baisser la dose de stress parce que plus le temps avance, plus il y a du stress. J’aime travailler avec des gens qui font ce qu’ils disent et qui mettent les efforts qu’il faut pour nous aider à faire de notre événement une réussite.
Un grand merci à Julien pour son temps et pour cet échange ! Vous souhaitez en savoir plus sur notre solution pour vos festivals ? N’hésitez pas à nous contacter pour discuter de votre projet.